Gadagne Environnement

Nous agissons en nous formant sur des questions techniques : publicité, circulation, bruit, déchets, eau, P.O.S., constatant que chaque jour notre environnement est menacé d'atteintes bénignes ou sensibles : extension d’usine, vrombissement des moteurs dans les rues, les airs, qualité de l'eau, de l'air…
En relation avec les associations environnementales vauclusiennes et l’aéroport d’Avignon, nous participons à de nombreuses réunions de travail

Nous nous efforçons de traiter les questions environnementales sensibles, au fur et à mesure de leur apparition, à froid si possible. Les membres du bureau se réunissent plusieurs fois par an. Nous nous tenons informés des dossiers que nous traitons respectivement. Nous partageons nos informations et nos compétences. Nous programmons nos actions.

Notre groupe est très ouvert à toute personne souhaitant s'investir dans la défense de notre cadre de vie villageois.

Actualités de l'association

réponses aux questions

Questionnaire de Gadagne Environnement auquel la liste unique pour les élections municipales de mars 2020 : Vivons Village conduite par Etienne Klein a répondu vendredi 28 février 2020 entre 20h30 et 23h30 lors d’une réunion où étaient présents Jean-Marc Geren, Etienne Klein, Jean-Paul Valmer, Jo Benas, Philippe. Bachimon, Jean-Luc Lebars, Joël Jayer & Marielle Fabre. Les réponses sont mises dans le Grain de Sel N° 25 sur notre page Facebook et sur notre page du site internet de la mairie avant le premier tour des élections. Grand merci à tous.

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Thème du Bio

Qu’elle est votre position pour que le village devienne sans pesticides (cimetière, agriculture et voie de chemin de fer) ? Concernant les espaces publics, la loi oblige à remplacer les pesticides. Ce qui d’ailleurs amène des plaintes de gens qui trouvent que les herbes sont trop hautes. Les équipes municipales utilisent de plus en plus de traitement mécanique. Par ailleurs concernant les particuliers, il faut noter que l’agriculture bio se fait avec des pesticides labellisés. L’objectif de garder des agriculteurs et voir de nouveaux agriculteurs s’installer, donc la priorité donnée à la reconquête des friches peut se faire en encourageant le bio, le raisonné et les débouchés sur le village en circuits courts. Il n’y aura pas d’arrêté anti pesticide, mais un travail au cas par cas avec les agriculteurs à propos des limites d’épandage des pesticides. La démarche portera sur la définition d’une zone agricole protégée. Donc consistant en une animation foncière pour aller chercher les terres abandonnées en collaboration avec la SAFER pour constituer par exemple des GFA (Groupement foncier agricole). La commune achète déjà des terrains quand il y a des opportunités foncières.   Mais l’un des problèmes rencontré par les exploitants découle de la fragmentation d’un foncier trop morcelé. GE souligne que les regroupements (remembrement) de terre ne devraient pas conduire à supprimer des haies dont on connaît l’intérêt écologique et le rôle de barrière anti bruit.

 

L’équipe peut-elle s’engager sur un village sans OGM ? La mesure serait symbolique dans la mesure où les OGM restent peu autorisés en France et qu’il n’y a déjà pas d’OGM dans le village.

 

 

Le projet d’installation d’agriculteurs sur les jachères se fera t’il en agriculture bio notamment si cela concerne l’approvisionnement des cantines scolaires (en circuit court) ? L’idée est d’aller vers une culture vivrière et éventuellement en régie communale… pas forcément réservée aux agriculteurs bio. La mairie a déjà entamée avec succès la réduction de la place de la viande (au sens de chair animale) à la cantine en passant des lundis sans viande à 2 jours par semaine sans viande. Les parents ont bien réagi et l’on constate qu’il y a moins de gaspillage. Les enfants ont appris à manger à leur faim. L’idée est de réduire le bœuf et l’agneau dans les menus. On est passé à 74 kg de viande par semaine à 40 kg. Ce gain de plus de bio se fait donc à coût constant. Les repas sont préparés sur place avec un maximum de produits locaux.

 

Thème du bruit

  1. La commune s’impliquera t’elle davantage dans la défense du village au regard des nuisances aériennes (exposition au bruit) ? La mairie est déjà très présente à toutes les réunions entre riverains et aéroport d’Avignon, mais elle ne souhaite pas adhérer à l’UNADRAC, aux positions virulentes sur la forme. Elle assurera la continuité de sa présence, pour maintenir le statu quo et réussir à gratter sur les couloirs aériens, les silencieux, les horaires de survol... Elle continuera à répondre présent quand il y aura des réunions. Elle sollicitera des réunions éventuellement sans l’UNADRAC. L’équipe rappelle qu’il ne faut pas hésiter à alerter Marielle.

 

Une augmentation de la nuisance sonore est constatée. Elle touche d’abord les bruits de voisinage (manifestations commerciales réitérées pendant tout l’été 2019 en particulier, aboiements…). Mais aussi la circulation automobile (l’autoroute maintenant très audible ou les motos traversant le village) ou encore la ligne de chemin de fer (matériel archaïque des trains de marchandise circulant la nuit). La commune pourrait-elle s’impliquer auprès de Vinci et de la SNCF pour établir des barrières anti bruit (canisses) ? Ne pourrait-on envisager une charte de tranquillité ? L’équipe ne veut pas que le village soit sans bruit, trop aseptisé. Elle constate que Pégase (la pépinière d’entreprise de l’aéroport) est une source d’emploi qui induit des effets collatéraux. La voie ferrée est parfois bruyante. Un écran anti bruit sera fait autour de la gare. La police municipale et l’arsenal législatif est à bien utiliser. La mairie a choisi la prévention pour sensibiliser les principaux émetteurs et agit au cas par cas en réunissant autour d’une table les acteurs concernés.

 

Thème de l’nergie

Où en est la commune sur son objectif de diminution de 40% de la consommation d’énergie (émission de CO2) dans les bâtiments publics et l’éclairage ? Une série d’efforts sur les économies d’énergie (plan PCAET) est menée.  Elle se travaille à l’échelle du territoire des deux Communautés de commune (la nôtre et celle de Cavaillon). Actuellement la réduction est de 5% en matière de transport et d’habitat pour ce territoire. A l’horizon 2050 la baisse sera de 50% sur le transport et 10% sur l’habitat. Avec un double objectif diminuer par 2 la consommation d’énergie et multiplier par 10 sa production. Le photovoltaïque en sera la source N°1. L’hydroélectrique a un potentiel limité comme la filière bois. Il n’y aura pas d’éolienne. L’étape suivante sera de faire un vrai plan d’action. En particulier autour du tout électrique dans l’automobile et de l’étude des mobilités de travail en particulier. Ainsi 6000 personnes travaillent sur leur commune dans les Pays de Sorgue (sur 12.000 actifs pour 30.000 hab). Ce qui permet d’envisager qu’un actif sur deux pourrait se déplacer sans utiliser l’automobile au quotidien. Des mesures ont été prises concernant les bâtiments publics ce qui fait qu’il n’y a pas eu d’augmentation des dépenses d’énergie sur 12 ans. Ce qui correspond de fait à une économie d’énergie au regard de l’augmentation des tarifs. Le gros problème reste l’école. Elle est très mal isolée. Mais les marges d’économie restent énormes (en matière d’optimisation du chauffage de l’Arbousière, de décarbonatation de l’énergie… La facture d’énergie deu bâti public est de 180.000 € par an. Si l’on passait à l’énergie verte (celle fournie par les « électriciens verts ») l’augmentation serait de 20% soit de 40.000 €. L’idée est de sensibiliser les habitants. D’abord la commune n’a pas les moyens de se substituer à la Région et à l’Etat en matière de politique énergétique. Faire de la pédagogie et de la mise en relation pour trouver les solutions techniques, créer des partenariat avec des gens qui ont les compétences… semble être la meilleur voie. Serait-il possible que la commune fasse une campagne de photo aériennes infra rouges pour déterminer les pertes d’énergie dans les bâtiments privés afin de sensibiliser les habitants ? Il y a une caméra thermique à la Comcom qui pourrait être utilisée à un diagnostic sur le bâti public et privé.

 

 

Qu’elle est votre position sur la 5 G ? Il s’agit d’une aberration en terme de consommation énergétique et de gaspillage environnemental. Car cela revient à mettre une antenne tous les kilomètres pour chaque opérateur. On est loin de l’idéal pour l’avenir de nos sociétés. Mais la commune a peu de pouvoir.

 

Thème des aménagements

Commissions extra-municipales ad hoc par rapport aux grands travaux. Gadagne Environnement sera-t-elle associée à chaque projet ? Il est prévu une commission extramunicipale environnement marchant mieux que celle initiée en 2008. But parler des questions d’environnements et pas des grands travaux qui eux feront l’objet de plus de réunions publiques et d’échanges plus en amont sur les projets.

 

 

Quel est le choix de l’équipe sur l’avenir de la zone d’activité du Moulin rouge ? L’ouverture de la zone pour la mettre en aménagement est engagée. L’équipe s’engage à mettre en avant l’aspect qualitatif de la zone. Par exemple orienter ses choix vers les entreprises dont l’activité serait dans le champs de la naturalité et des cosmétiques, une priorité régionale. Mais la compétence en la matière revient à la ComCom.

 

 

La verrue (Hangars). Le permis de construire étant délivré par la commune. Veillera-t-on à ce que le projet soit valorisant pour le village ? Au sein de l’intercom le travail se fait en bonne intelligence. Des projets ont déjà été refusés car surdimensionnés et apportant trop de nuisance. L’activité pourrait être restreinte à une activité liée au secteur agricole peu génératrice de trafic et de pollution visuelle. Mais la logique de marché fait qu’un terrain acheté 250.000 € par la Comcom ne pourra redevenir un terrain agricole. Si les lots seront achetés par des entreprises qui y trouveront leur compte. Mais pour l’instant c’est le statu quo.

 

Qu’en est-il de l’aménagement des passages à niveau ?  Les passages à niveau de St Sat et du Thor ont été retirés par la SNCF des passages à niveau à supprimer prioritairement.  Il n’y aura pas de transformation mais des améliorations faites par le département pour supprimer les tournes à gauche liés au débouchés du Chemin Donné sur les départementales, et en particulier celui de la déchetterie. Chemin Donné  par ailleurs ne fait pas l’objet de projet.

 

  1. Pistes cyclables. Quelles sont vos priorités ? Seriez-vous pour les imposées dans chaque aménagement et les reliées à celles des autres communes ? L’équipe a comme propositions d’étendre les pistes cyclables « pour tous ». Cela entre dans les politiques du PCAET pour transformer les modes de transports en particulier en développant des Itinéraires cyclables pour aller d’une commune à l’autre. Choix du mixte vélo piéton (d’un maillage hybride) semble devoir s’affirmer suite à multiplication des vélos électriques. Des râteliers sécurisés (les vélos électriques sont plus volés que les classiques) seront proposés.

 

 

  1. Qu’est-ce qui est prévu en terme d’aménagement de la gare de Gadagne ? Et à quelle échéance ? L’aménagement se fait avec Grand Delta. En particulier autour de l’éclairage public et le stationnement… en place lieu et de l’actuel délaissé. Les trajets en bus deviennent plus populaire et devraient faire l’objet d’un meilleur cadencement, une discussion est ouverte avec le Département à ce sujet. Concernant le ferroviaire le Comité de lignes SNCF ne s’est jamais réuni. Le cheminement piétons vélos pour aller à la gare, qui s’arrête au niveau de la cave pour l’instant, sera achevé avec les travaux.

 

Thème de l’eau

 

Un nouveau puits captant est-il d’actualité ? L’eau est toujours aussi calcaire (parfois on atteint les 56mg de calcaire/l). Quelles solutions sont envisagées ? Etes-vous intervenus auprès du syndicat ? L’équipe dit qu’en moyenne on serait à 30mg de calc/l. même si cela correspond à des taux erratiques.

 

 

  1. Qualité de l’eau. Les micro particules sont-elles l’objet d’analyses ? Pourrait-on faire des analyses plus poussées sur les micro-polluants ? Il n’y a pas d’analyse sur les micros polluants. Par contre un dosage gustatif est réalisé chaque jour par Schweppes. C’est comme cela que la pollution au carburant avait été détectée.

 

  1. Protection de la nappe Y-a-t-il des échanges d’information régulier sur la qualité des eaux de la nappe entre Suntory France (Schweppes) et la commune ? Oui mais ils ne sont pas formalisés. Dès que l’entreprise SF trouve quelque chose elle nous prévient. Cela représente une garantie.

 

 

  1. Qu’en est-il de la protection des Zones humides et de la prévention des inondations liées aux intempéries ? La mairie à fait ce qu’il fallait faire par rapport à la protection de celle qui est portée sur le PLU. Concernant la question de l’écoulement des eaux d’orage la rétention de l’eau est désormais mieux prise en compte, l’actuel PLU s’appuyant sur une étude hydraulique.

 

  1. Nouveaux périmètres de protection des eaux. Est-il envisageable que le syndicat Durance Ventoux fasse une demande de modification du périmètre de protection pour l’agrandir ? Dans le périmètre y a-t-il une surveillance des activités polluantes ? taux de calcaire. Mélange d’eau (forage de Gadagne et de Cavaillon). Appareil qui fait le traitement de l’eau. Le vrai problème le captage est urbanisé. Les contraintes sont respectées par les habitants. Une étude concrète de déplacer le puits captant. Raisonnement à l’échelle du syndicat. Dans des zones plus agricoles.

 

 

  1. L’équipe municipale serait-elle favorable à une régie (inter)communale de l’eau et de l’assainissement ? Envisagez-vous de faire des études préalables pour orienter votre choix ? L’équipe n’est pas a priori pour une régie intercommunale. Elle se déclare très contente d’être entrée dans le syndicat. Si le syndicat envisage de passer sur une régie, elle n’y serait pas opposée. Mais les métiers de l’eau sont devenus techniques et les compétences ne pourraient se trouver qu’à l’échelle d’un grand syndicat.

Thème des espaces verts

Que pensez-vous d’une collecte mensuelle des déchets verts ? C’est possible mais ce n’est pas une priorité. Reste la possibilité de se déplacer avec un broyeur chez les particuliers. Mais cela resterait un service payant.

 

La municipalité s’engage-t-elle à mener des actions sur les déchets sauvages ?

L’équipe souligne que nous avons la chance de ne pas être dans une des communes les plus concernées. Ces dépôts sont traités dès leur signalement. Mais l’on reste très démuni du point de vue des pouvoir de verbalisation. Les campagnes de nettoyage avec les associations se poursuivront. 

 

Avez-vous envisagé de gérer la question des poubelles renversées ? Il existe sur les communes deux modes de collectes. Les bacs individuels et bacs de regroupement. On peut imaginer en ajouter quelques-uns pour les parties très denses. Par contre les comportement très peu citoyens sont surtout notables dans les bacs de regroupement, ce qui incite à en limiter le nombre.

 

Quelles ont été les actions issues du plan vert ? Il y a 12 ans il a été beaucoup utilisé à ses débuts surotut pour couper des arbres (chancre, sécurité, vent). Aujourd’hui il n’est plus franchement d’actualité. Il serait temps que l’on retravaille sur un équivalent. L’enjeu serait de planter des arbres (stockage du carbone, bruit, température, humidité…).

 

  1. Quelle position la municipalité aura pour la végétalisation des hauts murs de clôture hauts en parpaing ? Sûr qu’il y a des choses à faire pour des questions bioclimatiques et esthétiques ». L’équipe rappelle l’exemple du choix fait par la mairie de l’ISLS de faire des « mini contrats » entre les habitants et la commune pour (re)planter devant chez soi.

 

Aménagement des bords de Sorgue. Pourquoi tourne t’on le dos à la Sorgue ? Actuellement le choix du maintien de la biodiversité fait que pour la préserver il paraît difficile d’envisager d’ouvrir les bords de Sorgue à la promenade.

 

 

Conclusion. La municipalité pourrait-elle s’engager à mener une veille éthique sur ce qui est produit sur la commune ? Par exemple à privilégier les entreprises vertueuses en matière de santé et d’environnement et les acteurs responsables en matière sociale ? L’équipe se dit sensible aux entreprises qui ont des activités respectueuses quand on peut infléchir les choix.  Mais les marges de manœuvres sont faibles dans les transactions entre particuliers.

 

L’équipe souhaite à son tour poser une question à Gadagne Environnement : Dans un contexte de révolution dans le monde environnementaliste, qu’elle est la position de GE dans l’Ecologie positive, soit une action plus directe, qui porte des actions, des sujets ? GE entend bien le sens de la question. Elle rappelle qu’au temps où les élus étaient peu convaincus des valeurs écologiques elle agissait directement (campagne contre la publicité sauvage, ramassage des déchets et nettoyage des Sorgues…). Aujourd’hui le message est passé mais il reste par contre à s’opposer aux projets qui nient les principes de précautions les plus élémentaires. Sauf que désormais on est sur le terrain des gros dossiers (PLU…) et du contentieux. C’est aussi cela l’écologie active, même si c’est finalement en apparence moins mobilisateur, c’est sans doute à l’inverse assez efficace. Ce qui n’empêche pas que les membres de l’association participent à des « actions directes » (AMAP, CFF, nettoyage…)

 

 

 

 

 

 

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